Photo Adamante Les bougies
À la lueur
Du temps de l'Avent
Bougies reines
De décembre
Leurs ombres chinoises
Conte d'un soir
Pour enfant sage
Dansent sur les murs...
À la lueur
Du temps de l'Avent
Blanches chandelles d'église
Flamme bleutée
Se consument lentement
Et coulent les larmes de cire
Dans le silence
De ces coeurs...
De la bougie à la flamme,
Chaleur et lumière.
J’ai regardé ses yeux
Ils regardaient la flammePorteuse d’espoir.
Beauté et frémissement,
Entre faiblesse et force,
La flamme chancelle,
Vacille, ne s’éteint pas.
J’ai regardé ses yeux,
Au-delà de la flamme,
J’ai vu briller l’amour.
Depuis, sur le guéridon,
A l’orée des doutes
J’allume nos bougies.
Il regarde mes yeuxJe rencontre les siens
La flamme scintille…
Fascination des enfants
attirés par la magie
d'Halloween ou de Noël.
Voici venu un temps de fêtes où je reste sur le bas-côté. Trop de blessures m'éloignent de ces liesses provoquées. Les bougies resteront à portée de main avec les allumettes. Les torches électriques ont des piles.
Madeleine au miroir
Madeleine à la veilleuse
Perdue dans la flamme
méditant depuis des siècles
par la grâce d'un peintre inspiré.
A quoi pensait Marie-Madeleine ?
Qu'est ce crâne sur ses genoux?
Sur un gâteau d'anniversaire,
en hommage de victimes innocentes,
sur les tombes des ancêtres ;
pour un dîner aux chandelles,
en rite au dernier voyage,
en objets de décoration.
Depuis quand ai-je oublié que les bougies de mon enfance étaient des éclairages d'appoint lorsque les pannes de courant étaient coutume ?
Bougies et chandelles
ont éclairé tant de vies
pendant tant de siècles
avant l'électricité
avant la fin de la nuit.
Marie-Madeleine
médite sur le sens de la vie
médite sur l'éternité.
Lucifuge, l'oiseau
ne trouve plus de refuge
sa nuit n'est pas assez noire.
©Jeanne Fadosi, vendredi 9 décembre 2022
pour la page 211 de l'Herbier de poésies
Pour que vive la joie
L'horloge sonne les heures
dans cette nuit sans lune
où le silence est froid
Il suffirait d'une lumière
pour que les mots fredonnent
que le noir s'illumine
des douceurs éphémères
où s'apaisent les coeurs
Il nous reste quelques espoirs secrets
mêlés d'impatience et de fièvre
pour que vive la joie
que les hommes s'émerveillent
que de tout petits riens
se sèment sur les chemins
et chassent nos blessures
Elle est là, la lumière
derrière ce voile blanc
comme une main tendue
une caresse soyeuse
un poème fleuri
de rêves et de partage
Balaline - 10/12/2022
Comme au théâtre
Le rideau est baissé, l'atmosphère est feutrée, il ne manque que les trois coups!
Malgré l'obscurité, j'aperçois le décor qui se fait jour dans la pièce :
Un p'tit sapin
une boule et un vase-
la simplicité-
Un décor minimaliste
pour une joie intérieure
Je me sens glisser dans un soyeux rêve, comme si j'étais conviée à jouer un rôle dans cette partition nimbée de mystère.
Tout concourt à savourer cet instant de beauté, nimbée de luminosité. Les invités vont arriver. Je suis avec joie la Lumière qui couronne ce moment de ferveur et d'intimité à partager.
Pénombre tamisée
deux bougies-flambeaux-
la lumière céleste
"C’est Noël : il est grands temps de rallumer les étoiles". ( Guillaume Apollinaire)
Mystère et douceur
une ambiance conviviale
renaît l'Espoir-
des jours meilleurs à Noël
et pour l'Avenir, j'espère!
Noël demeure une période d'attente, pas toujours facile à vivre, surtout, pour les enfants et même pour les parents...Heureusement qu'il existe le calendrier de l'Avent pour les faire patienter.
"C'est comme si on attendait quelque chose, quoi je ne sais pas exactement, mais ce que l'on attend là, c'est ce que l'on attend toute la vie, car le meilleur du temps de Noël est presque invisible, faible, et suppose une passion infinie de l'attente" (Christian BOBIN)
Claudie Caratini (message pour Claudie à dépose sur ce blog. Merci.)
Le 10/12/2022
Le silence de la lumière
Les ombres se reposent sous la lumière tremblante des bougies. Le silence accompagne la nuit, il ne faut pas déranger les songes. Rien ne presse. L’instant s’étire et baille à la manière d’un chat, c’est bon comme un sourire, je ronronne.
Désir de ne rien faire, de m’abandonner dans les eaux du sacré frémissant, dans la lueur tendre de la flamme auréolée de bleu et de vert. La beauté rayonne, m’hypnotise. Comblée, je glisse lentement vers un ailleurs sans attente. Tous les temps se conjuguent au présent méditatif, c’est l’heure de l’abandon entre les bras de l’enfance. Elle sourd du plus profond de moi, accompagnée du frisson si particulier des légendes ancestrales. Bien au chaud dans le cocon de mon cœur grand ouvert, bercée d’oubli, j’accueille l’amour.
amour de la vie
émerveillement de l’Être-
et partout la paix.
Adamante Donsimoni - 11 décembre 2022
https://le-champ-du-souffle.blogspot.com
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